Marasme émotionnel - L'identification à nos souffrances.

Ce serait trop beau s'il existait une parole magique pour sortir d'un marasme émotionnel, un kit tout-en-un qu'on achèterait, un bouton sur lequel on appuierait et hop! on aurait changé de conscience et on sautillerait avec l'excitation d'un jeune enfant vers toutes les nouvelles opportunités de vie que ce switch de conscience aurait engendrées...... enfin, oui, on accède à cette joie enfantine, mais avec un minimum d'entrainement sur soi. Si tout est est donné tout cuit, admettons que la vie serait assez plate. C'est le chemin qui est excitant.

Alors revenons à nos moutons.
Un marasme émotionnel nous étreint. Il revient par vagues et nous puise l'essentiel de notre énergie, alors que nous sommes volontaires et avons pourtant "compris". Nous nous sommes dit: "C'est bon, ouf! je suis sorti de ce trou noir." Sauf que nous n'avons intégré ce changement que de manière mentale.C'est un changement qui est conditionné, qui n'est pas intégré dans toutes les dimensions de notre être (spirituelle, mentale et intellectuelle oui, mais ail faut qu'il le soit aussi de manière émotionnelle, physique et matérielle...)

Cela veut dire quoi?

Que ce n'est que le frottement avec la vie qui va éprouver la puissance et l'assise de ce nouvel état de conscience. Ce frottement, cette interaction avec la vie, (l'extérieur) stimule l'évolution et transmutations de nos limites. Il faut voir les limites un peu comme la membrane fluide et souple et mobile d'une cellule. Plus cette membrane est souple et adaptative, plus les échanges sont nourrissants (l'extérieur me nourrit et je nourris l'extérieur. Plus je rigidifie l'histoire, plus je sclérose ma membrane, moins elle devient perméable aux échanges, et plus elle devient cassante et fragile...et à force... (oui, je sais, l'image n'est pas glamour)...pourrissement du système en vase clos....gloups...
 

Alors me voilà avec mon marasme émotionnel.
Pourquoi ai-je l'impression d'étouffer?
Parce que mon mental me donne l'illusion que JE suis cette souffrance.
JE n'est pas cette souffrance. Cette souffrance est un état.
Difficile à admettre?

Alors une petite récréation:
La méditation du jardin intérieur Transmise par Eric Bénard d' Aimer le Vivant ).
Ce n'est pas compliqué.
Imaginez-vous dans un merveilleux jardin qui représente pour vous la beauté, la paix, l'abondance...Mettez-y tous les arbres, ruisseaux, oiseaux ,...que vous aimez, plantez le décor avec le son et les couleurs et ressentez le merveilleux bien-être dans lequel vous vous trouvez. Vous avez le sourire aux lèvres?...Continuons. Ce merveilleux jardin c'est vous. Vous, dans toute votre complétude, vos potentialités, votre joie. Maintenant avec la partie la plus lumineuse de vous, vous allez prendre un peu de hauteur et vous regardez. Vous allez avec tout votre coeur observer ce que vous ressentez comme dissonant et souffrant en vous. Et sur ces aspects souffrants de vous, vous allez envoyer tout l'amour de votre coeur. Un amour d'une puissance cosmique...... Et laissez faire. :)))
 

Ce rechargement peut se faire à tout moment, n'importe où. (même aux toilettes au travail). Et hop! Vibrations augmentées. Une cure de jouvence énergétique.
 

Ne pas croire que cette part souffrance c'est nous. Nous avons tendance à nous identifier à nos souffrances.
Notre part de nous qui souffre est une part de nous. En nous identifiant à tout ce qui nous arrive nous utilisons le maximum de notre énergie à justifier cette souffrance. Nous rétrécissons l'Expérience à celle d'un pauvre petit poisson rouge dans son bocal. Il n'a juste pas réalisé que le bocal est dans l'océan et a tout le loisir d'aller nager où bon lui semble.
 

Plus chacun se responsabilisera avec ses émotions, plus il se désidentifiera de ses souffrances, plus il focalisera sa conscience sur les potentialités et non pas sur ce qui cloche, plus l'extérieur (le monde) résonnera sur cette conscience, et les expériences nourrissantes et évolutives seront magnétiquement attirées par le système.

:))))
Isabelle